Iquique et Arica
Publié le 8 Mai 2017
Dernière étape avant le Pérou, célèbre pour ses dunes géantes et pour être le paradis des parapentistes, la ville d'Iquique. En effet ici on peut y voler 365 jours/an. Par contre si le site est intéressant vu du ciel, au sol c'est plutôt décevant. Une ville sans charme mis à part le centre historique qui se résume a une grande rue piétonne avec une enfilade de belles maisons coloniales. C'est le paseo peatonal Baquedano qui débouche sur la plaza Arturo Prat. Un vieux tram trône encore sur ses rails. Détail sympa, les trottoirs sont en bois.
Coincée entre un océan frais et agité et des montagnes de sable, la localité n'a pas vraiment d'intérêt. Du coup ce sera repos pour les uns et vols pour l'autre. Pour une mecque du parapente, je passerai quand même une journée à chercher du matériel... en fait le business c'est surtout les baptêmes. Ulysse et Nausica auront testé le bob des sables sur une belle dune et Estelle découvert ses premières sensations de vol.
Pour les pilotes qui liront cet article sachez qu'il y a 2 sites, le premier au dessus de la ville à Alto Hospicio pour le matin et l'après midi. Il existe un magnifique déco en synthétique avec bancs, jeux pour les enfants etc... mais fermé depuis 2 ans pour raisons politiques entre les 2 villes. Continuez en direction du marché et renseignez vous car les locaux connaissent le décollage provisoire fait de bâches, c'est parfait. 1000 pesos de pourboire pour la personne qui s'en occupe. Pour l'atterrissage c'est plus simple, la playa ! Le deuxième site, du soir, se nomme Palo Buque à 20km au sud d'Iquique. On décolle en remontant une petite dune sur 20-30m puis c'est parti pour accrocher le relief sur des kilomètres jusqu'à la nuit.
Bon plan: à deux kilomètres plus au sud il y a un petit village de pêcheurs inconnu des touristes où vous trouverez des picadas (petits restos bons et pas chers) pour déguster poissons et fruits de mer en direct live !
Nous ferons juste une halte à Arica (sans intérêt) pour 1 nuit, histoire de rendre le trajet pour Arequipa un peu moins long et griller nos derniers pesos au resto. Pisco sour !
C'est terminé pour le Chili, nous n'aurons vu que les paysages désertiques au nord de Santiago mais quels paysages ! Nous voulions voir le désert, nous avons été servi. D'ailleurs à l'heure où j'écris ces lignes nous sommes au Pérou en route pour Arequipa et nous traversons toujours des panoramas lunaires depuis des centaines de kilomètres.
Bref, le Chili ça vaut le détour mais attention ce pays s'est révélé bien plus onéreux que prévu.